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TÉMOIGNAGES

Stéphane Bern dans les Secrets
d’Histoire du Studio Ely

Le patrimoine photographique de la ville d’Aix mérite d’être défendu et sauvegardé.  Cette mémoire historique réside dans la collection Henry Ely qu’il faut protéger de toute urgence. Vous pouvez compter sur mon soutien actif.

Stéphane Bern

Les mots inaugurent et du coup, préfacent le livre d’or ouvert il y a peu au Studio Henry Ely. Ils sont signés Stéphane Bern, icône et visage emblématique de la défense du patrimoine en France, bien avant d’en assurer la mission nationale confiée par Emmanuel Macron. On l’a découvert monument cette fois, de disponibilité, d’attention et de sincérité.

Dans un emploi du temps surchargé, l’auteur des « Secrets d’histoire » a coché un moment pour découvrir ceux du Studio Henry Ely. Loin des plateaux télé et radio, il s’est plongé dans les méandres du plus ancien studio photo d’Aix-en-Provence, installé depuis 1903 au passage Agard. Avec un œil averti mais aussi un regard d’enfant, habité par cette magie de l’instant qui défie le temps, fasciné par les milliers de visages célèbres et anonymes, et « les regards qui vivent encore » dans les 2 millions de clichés des collections.

Il a posé pêle-mêle, un regard attendri sur la foule inondant le Cours Mirabeau pour le Carnaval de 1900, averti sur les figures politiques qui ont traversé les siècles, ému sur les portraits de Belmondo, Mireille Darc et Johnny, intrigué par le piano forte qui trône dans le couloir du Studio, fasciné par les appareils inventés et créés de toutes pièces, comme la tireuse sans contact, par Henry, pionnier de la photographie.

Il s’est montré attentif au projet de l’association Ceppia, combatif sur le soutien à apporter à la préservation du fonds Ely, motivant pour les bénévoles qui défendent avec leurs adhérents la mémoire d’Aix et le projet de création d’un centre photo.

Stéphane Bern est bien un homme de passion.
Peut-être parce qu’« Un homme sans passion est un roi sans sujet ».
Ça, c’est de Vauvenargues. Un Aixois.